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CHAMPAGNE-ARDENNE Inondations : les OS font les comptes

La navigation des péniches n'étant plus possible à partir de Nogent, Soufflet Agriculture doit acheminer 2 000 t par jour par camion vers Mouy-sur-Seine.G. ROLLE/REA

Logistique et future récolte impactées par le débordement de l'Aube et la Seine.

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En mai, 50 000 à 70 000 ha ont été touchés par les inondations : en Côte-d'Or (20 000 ha), Aube (10 000 à 20 000 ha), Yonne (10 000 ha), Marne, Haute-Marne et Seine-et-Marne. Le 16 mai, Vivescia estimait que chez ses adhérents plus de 5 000 ha, soit environ 40 000 t étaient perdues. Chez Soufflet, quatre silos ont souffert avec notamment des dégâts électriques et une perte de 40 t de blé. Mais l'impact le plus lourd reste la fermeture de la Seine depuis le 12 mai entre Nogent et Montereau. L'équivalent de deux péniches par jour (soit 2 000 t) doit être transporté par camion jusqu'à Mouy-sur-Seine. Le surcoût est de 8 000 €/jour pour Soufflet Agriculture, et certainement beaucoup plus pour la malterie qui exporte toute sa production via Rouen. La distillerie de Cristal Union située à Buchères (Aube), une des communes les plus touchées, n'a pas subi de dégâts au niveau de la production. Celle-ci a cependant été arrêtée pendant neuf jours, de même que la logistique par camion (cinq jours).

Chantal Urvoy

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